Née à Bruxelles le 10 août 1966

 

Institut Supérieur d’Etude du 

Langage Plastique (ISELP) à Bruxelles

Institut Supérieur d’Art et d’Archéologie
Bruxelles

 

Atelier ALPACA 

Madeleine Martin Haupert

Colette Van Poelvoorde

 

Académie de Braine l’Alleud 

(histoire de l’art, dessin et gravure)

Académie d’Uccle 

(Art monumental, histoire de l’art et gravure)

 

Vit et travaille à Bruxelles


Je me nourris d’une multitude de perceptions : images, sons, paroles, textes…. et s’opère ensuite un tri un peu comme le zoom d’un photographe.

 

Il y a d’une part la prépondérance de l’humain et d’autre part la matière (pastel sec, fusain, encre) et la variation du trait (souple, dur, haché, velouté, déchiré…)

 

S’opère alors une fusion entre l’intériorité de la personne (ce qu’il y a derrière le miroir) et la matière.

 

Je deviens l’acteur et le spectateur de mon œuvre et c’est le dessin qui me guide car je lui reconnais une existence propre.

Il n’y a aucun sens symbolique ou iconique et mon dessin est de nature plastique « abstrait ». Il est comme la peau du personnage intérieur ; il est de l’ordre du tactile, du touché. 

L’un et l’autre ne font qu’un, ils sont indissociables.

 

L’œuvre une fois achevée n’est pas enfermée par ma vision mais elle revit grâce aux propres perceptions des spectateurs. Je n’impose donc rien. Je crée un langage qui m’est propre.

 

Et ont nourri ma réflexion :

                                                                      

« ……le peintre est un passant qui porte la mémoire de son propre passage…. »

colette deblé - "la peinture est l'alibi" Editions Méréal 1992

 

« ….les yeux, la bouche, le nez, les oreilles et les mains participent à la concrétisation des réflexions. L’artiste s'en sert mais travaille sans privilège ni protection. Il est un funambule qui s’agite au-dessus des ruines fumantes et qui modèle ses idées dans ces illusions. C’est comme s’il reprenait conscience après une violente émotion pour se remettre au travail et entrer dans celui des autres. Tout procède presque de son instinct, de ses désirs, de ses fantasmes. C’est une immersion intégrale pour saisir ce qui se passe en soi et dehors...

Tout converge vers l’essentiel avec les méthodes les plus simples. Les artifices s’effondrent autour de la complexité et la profondeur de l’expérience humaine qui est fondée sur l’unique principe critique, celui qui se confond avec elle : le changement, l’évolution et son histoire. »

 jean-pierre van tieghem - "Y a t’il encore une avant-garde !" Editions Tandem 2003